Conclusion

L’oreille, est un instrument merveilleux du corps humain. Elle permet de transformer une onde sonore, un son afin de l’acheminer vers le cerveau qui va l’analyser et lui donner une signification. Cependant, il semblerait que l’oreille humaine n’est pas la seule à percevoir les sons et plus particulièrement la musique. Les expériences en effet se multiplient, essayant d’établir les influences de la musique aussi bien sur les comportements animaux que sur celui des végétaux, pour aboutir finalement à une compréhension, se voulant globale, des influences de la musique.

Louis Geoffroy, au début du XIX siècle, lorsqu’il parlait de la musique en ces termes: « probablement la langue véritable du subconscient, la langue universelle au-delà du possible » n’imaginait sans doute pas la profondeur et la véracité de ses propos. Au cours de cette étude, nous avons pu nous rendre compte des connaissances actuelles de l’influence des sons et de la musique sur les être vivants mais également de l’énorme champ de recherches encore ouvert dans des domaines aussi variés que la santé, la zoologie ou la botanique.

De nombreuses interrogations subsistent et un grand nombre de chercheurs sont encore très sceptiques quant aux effets de la musique sur les êtres vivants. Cependant tous les résultats observés semblent démontrer que la musique possède une réelle influence sur le vivant. Reste à savoir si cette influence est réellement bénéfique. La musique en stimulant trop fortement la synthèse de certaines protéines ne serait-elle pas à l'origine de mutations non désirées ? Une mauvaise utilisation des protéodies ne pourrait-elle pas causer le développement de maladies graves voir cancéreuses ? Ou au contraire, ne représenterait-elle pas un remède possible à certaines pathologies jusqu' ici considérées comme intraitables? Y a-t-il un avenir pour la musicothérapie ? La théorie de Sternheimer permettra-t-elle une production agricole plus importante et de meilleure qualité tout en étant respectueuse de l’environnement ?